John Galliano: The Last and the least.

Le défilé Dior était bien entendu le plus attendu de la semaine de la mode parisienne compte tenu des derniers événements. Le mythe Galliano, s'est soudain rompu le week-end dernier lors des déclarations antisémites prononcées par le couturier (nous n'allons pas revenir sur celles-ci, puisque évoquées en long et en large par bon nombre de journalistes). C'est ainsi que la maison Dior n'a pas hésité une seule seconde à mettre le créateur à la porte pour déclarations non acceptables et honteuses étant associées de manière plus ou moins directecà l'image de la marque parisienne.
Le défilé a même failli être annulé, et quel gâchis que cela aurait était... le travail de Galliano est tout simplement excellent, raffraichissant, original, féminin, bref, tout ce dont on a envie. Car oui, il faut bien faire la part des choses entre son travail, sa créativité, son art, et le "petit" homme qu'il est.

Capeline, manteau en fourrure, corsaire bleu électrique, cuissardes.
Mon plus: The bag

Jeu de superposition de matières, de vêtements et de couleurs

Allure college-girl

Le show débute de manière très romantique pour une allure très londonienne mariant "tubes" en fourrure, jeu de superposition, cuissardes pythons, couleurs plutôt foncées, coiffures ondulées, amulettes omniprésentes, la capeline pour une allure néoromantique, gilet pépé mixé à robe féminine et manteau en fourrure, pantalons de velours et matières scintillantes puis le retour du corsaire très 18ème qui rappelle la collection de l'hiver de cet hiver mais dans des couleurs beaucoup plus soutenues.

Allure boyish avec le short à carreau. One of my favourite look!

Love that dress, so Fresh

Le jeu de transparence

Par la suite, nous assistons à un changement de style, changement de tons avec des petites robes, des blazers pour le côté boyish accentué par les chaussettes apparentes. Mais le romantisme reste omniprésent, l'allure so fresh avec des couleurs pastels qui viennent adoucir le tout, ainsi que le jeu de transparence exercé sur des robes aux matières légères.

Rien est a jeté; en souhaitant que le talent du prochain créateur soit à la hauteur... Malgré tout, nous ne pouvons pas nous empêcher d'avoir la larme à l'oeil (et oui, c'est mon côté nostalgique) quand on pense que c'était le dernier de You Know Who...

Et vous quels sont vos opinions sur le show et sur Galliano? Let me Know...